Certains m’ont répondu qu’ils ne viendraient pas au film car ils l’avaient déjà vu. Bien entendu cet argument est recevable, tout comme on peut refuser de faire ou recevoir un cadeau ou de faire ou se faire plaisir.
Je voudrais juste rappeler des propos de François Truffaut qui adorait les VHS (aurait aimé encore plus les DVD) qui lui apportaient le bonheur simple de visionner à tout moment Sérénade à trois de Lubitsch, alors qu’avant la vidéo, il était parfois obligé d’attendre un an ou deux pour revoir le film au cinéma. Tous les habitués de la collection « Les films de ma vie » connaissent ça par coeur, on l’entend au début de chaque cassette. Nous l’avions d’ailleurs détourné avec ma collègue, pour présenter une action que nous proposions dans les écoles rurales. Tendez l’oreille et écouter Claude Berri en train de reprendre les propos de Truffaut, grand cinéaste et cinéphile devant l’éternel. Alors deux fois, pensez donc, c’est bien peu….
Songez à votre enfance, quand vous aimiez regarder à de nombreuses reprises le livre ou le dessin animé favori…Il faut retrouver son âme d’enfant et se libérer de ces « préceptes » qu’on se dicte à soi même. Cliquer sur la flèche pour démarrer la lecture et écoutez, c’est du pur bonheur. Un hymne au cinéma et au mariage entre le cinéma et la vidéo ; ça reste d’actualité. C’est pour cette raison que je tenais tant à m’offrir ce moment avec vous dans mon cinéma de proximité. Parce que re(re)garder un film ensemble, ou avec des inconnus dans une salle conçue pour cela, ça reste magique.
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Combien de fois quoi ?
Quel film ?
On va le voir quand ?
Tu vois, Alzheimer, ça du bon parce que dans 30 ans, quand tu nous refais le coup, ben, plus personne ne se souviendra de quel film il a vu ou pas…
Elle est pas belle la vie?